« La pratique mondialement admise est que les visuels ne sont jamais distribués avant. Pourquoi ? Afin que les auditeurs ne les lisent pas pendant l’exposé. Au cours de ma vie professionnelle, j’ai rencontré une exception remarquable. Dans un séminaire, l’intervenant débuta son exposé en expliquant longuement que, contrairement à l’habitude, il nous remettait la copie des transparents avant le début de la séance de travail, car il ne craignait pas que ceux-ci soient lus, puisqu’il les avait conçus pour cela. Le fait qu’il ait pris la peine de justifier son choix en dit long sur l’étendue de l’usage contraire. » Ces propos datent de 2002, date de parution de l’ouvrage de Christian Morel, « Les décisions absurdes » (Folio/Essais). L’usage « contraire » qu’évoque l’auteur est toujours d’actualité. Circonstances aggravantes, on voit encore ici ou là des visuels comportant des textes rédigés en police 12 (indéchiffrables à 2,5 m) en noir sur des fonds bleu nuit !
D.